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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 22:15

  (après plusieurs jours de ratissage,le retour)

 

 

     Les bahuts pénètrent sur la place de Tablat, les arbustes "rabougris" sont toujours là, les innombrables soldats aussi, semblant se plaire dans cette pagaille "organisée", mais qu'il fait bon de se retrouver en civilisation! Une longue file de troufions de toutes armes fait la queue pour approcher l'unique point d'eau de la place, deux solides gaillards tournent une immense roue en fonte, activant la pompe à godets, permettant un débit raisonnable vu les nombreux bidons qui s'entrechoquent pour récupérer le précieux breuvage. L'ordre de débarquer se fait attendre, afin de ne pas ajouter au désordre qui règne autour du point d'eau. Et si un mauvais plaisantin balançait une grenade parmi ce troupeau assoiffé, quel carnage!

     Me hissant sur le GMC, j'aperçois la prison reconnaissable aux rouleaux de riblard accrochés sur de hauts murs, dominés par un mirador improvisé (...)

     Débarquant pour le casse-croûte, très réduit, nous avons été trop gourmand hier soir,mais notre lieutnant fait distribuer des mandarines marchandées à un ambulant local. Ruée vers le puits antique, dégagé, alors qu'avec mon pote le sergent Massé, nous avons repéré une échoppe épicerie que nous approchons avec des ruses de sioux. Un arabe biblique nous regarde tout tremblant, est-ce la vue des mitraillettes et des grenades pendues à nos poches, toujours est-il qu'il parait disposé à nous brader sa camelote. Je lui marchande (...)

                                                                            fin  

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 15:12

Jean Denay

                                               TABLAT

    (...)    Au mess,notre commandant de compagnie nous indique que nous partons pour une grande opération de plusieurs jours en ratissage du côté de Tablat, hameau situé non loin des gorges de El Haf,où serpente l'oued Isser avant de se diriger vers les sinistres gorges de Palestro.C'est un petit village de colonisation ,fondé en 1876,qui se trouve à mi-chemin de l'Arba,lieu de notre premier séjour, et le gros centre d'Aumale sur les hauts plateaux.

     (...)     Coup d'oeil rapide sur ma carte,notre prochain parcours touristique empruntera le N10,avec la montée des cols de Sakamody et de Deux Bassins ,synonymes de sanglantes embuscades les premiers jours de la révolte.Un parcours pourri et redouté des convois. Des véhicules civils s'intercalent au nôtre,half-track en tête,au milieu et en fin de convoi,tandis qu'un Piper tout jaune commence à survoler l'ensemble,qui s'élance lentement à l'assaut des premiers lacets du djebel. (...) Nous atteignons le col de Sakamody,avec son poste très Far West et ses remparts en rondins,dont les occupants nous saluent de leurs chapeaux de brousse crasseux,ceux-là n'ont pas tiré le bon numéro, c'est ici que les rebelles avaient arrêté un car,massacrant femmes et enfants avant de le basculer dans le ravin.

              La forêt nous procure un peu de fraîcheur avant le col venteux des Deux Bassins (916 m) d'où nous découvrons la vue magnifique sur les merveilleux djebels,qui sont cependant des sanctuaires,où les fellaghas foisonnent autant que les arbres.Le convoi amorce la longue descente sur Tablat,minuscule groupement de gourbis dans le lointain,puis nous pénétrons sur la place centrale,qui doit être le pôle d'attraction du petit village.On se croirait en ville de garnison..... .




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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 19:15

 Tablat, l'ancienne Tablata, chef lieu d'une marche militaire romaine au cinquième siècle, poste magasin, près de l'Isser, sur la route d'Aumale à Alger, dont il est à 60 kilomètres. 56 habitants, y compris, ceux de Sakamoudi et de Mela'ab el Kora, deux relais situés entre Tablat et l'Arba.

 

 

    D'après M.O.Mac Carthy *     (1825 /  1913 ).

    Géographie physique, économique et politique de l'Algérie

    Editions Dubos Frères.Alger ( 1858 ).

 

    ( *  )     Chargé depuis 1849, par le ministère de la Guerre, d'une mission d'exploration des territoires algériens. -membre de la société d'histoire d'Alger, de la société d'archéologie d'Alger, etc....

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:55

      75 Kms. Moulins de Si Allal ,alimentés par l'oued Zarouat.

     77 Kms. Chez Pichon ,ferme et auberge.

     96 Kms. El Bethom ( les Frênes) , auberge.

     104Kms 1/2. Bir Rebalou, dans la fertile plaine des Arib; des arabes y ont fait établir , sur l'oued Zarouat, des moulins à la française.

     Bir Rebalou compte ,avec Les Trembles,son annexe,une population de 4955 habitants, dont 240 français ,4675 indigènes et 40 étrangers. Eglise, écoles de garçons et de filles.

     110 Kms. Les Trembles, annexe de Bir Rebalou.

     123 Kms. Aumale.

      Aumale, l'Auzia des Romains, le Sour-R'ozlan (rempart des gazelles ou rempart des R'ozlan, nom d'un personnage légendaire des Arabes), est situé au pied N, du Djebel-Dira, à 850 mètres au dessus de la mer, sur les bras de l'escarpement qui domine l'oued Lakhal ( la rivière Noire) ,branche supérieure de la Soummam, fleuve de Bougie.

                                  Histoire

     Auzia, ville municipale, dont la fondation remonte au règne d'Auguste, quelques années avant l'ère chrétienne, et , suivant Tacite, construite sur un plateau uni, entouré de rochers et de bois.Elle avait 700 mètres de longueur sur une largeur moyenne de 350, et sa population urbaine pouvait être de 3000 habitants.

     Auzia, momentanément au pouvoir de Tacfarinas, fut reprise par les généraux romains Camille et Dolabella, qui combattirent le rebelle,de l'an 17 à l'an 25 de J_C  .

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 22:37

      Itinéraire d'Algérie- Province d'Alger -Route 14.

 

 

     123 Kms. Service de diligences tous les deux jours. Trajet en 18 H. Prix uniforme:15 fr. D'Alger à l'Arbâ, 2 services par jour.

      30 Kms.L'Arbâ.VIR 12.

      Entre l'Arbâ et Sakhamoudi, Haouch Kadi, relais et auberge.

      De l'Arbâ à Sakhamoudi,la route qui passait par Malab-el-Kouran,auberge à 800 mètres d'altitude,a été abandonnée. La nouvelle route,ouverte par le génie militaire dans les gorges de l'oued Djemâ, permet d'atteindre le col de Sakhamoudi par des rampes plus douces.

      53 Kms. Sakhamoudi. C'est le point culminant,1000 mètres au dessus de la mer, de la route d'Alger à Aumale, qui, en cet endroit,domine de profonds ravins,dans lesquels périrent ,en janvier 1848,des soldats du train,surpris par une tourmente de neige. Sakhamoudi possède une auberge et quelques colons. Une pierre commémorative rappelle que des châtaigniers furent plantés à Sakhamoudi. Ces arbres ont disparu,mais non pas les noms,gravés sur la pierre,du maréchal Bugeaud et du colonel du 43e léger,Mollière,qui bivouaquèrent à Sakhamoudi,en 1847,lors d'une expédition dans la Kabilie.

      62 Kms. Ain Beurd (la fontaine froide) qu'on appelle encore Les Deux Bassins (ancien poste télégraphique aérien,et auberge. La route descend rapidement vers

      71 Kms .Tablat, l'ancienne Tablata, chef lieu d'une marche militaire sous les Romains (Mac-Carty), poste magasin de notre armée,est aujourd'hui un chef-lieu de circonscription cantonale. Tablat est située à 450 mètres  environ d'altitude,à 4 Kms, à peu près, du confluent des deux torrents qui forment l'Isser oriental, rivière importante qu'on passe sur un bac...

(à suivre).

 

  

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 15:58

   Pour l'arbre, ami de l'eau

 

  Protéger la forêt française sur la terre algérienne, quel beau geste d'une haute portée morale!

  Ce geste vient d'être accompli par l'interfédération nord africaine des victimes de la guerre, groupant à la fois des combattants indigènes et européens.

   A 57 kilomètres d'Alger et à 13 kilomètres de Tablat, au lieu dit "Les Deux Bassins", ce groupement a obtenu la concession d'une cinquantaine d'hectares qu'il se propose, comme contribution à l'oeuvre de reboisement d'Algérie, de transformer en une belle forêt et où plus tard, il édifiera une maison de retraite pour les vieux mutilés.

    Dimanche dernier, en vue de l'inauguration de la stèle en ciment érigée en cet endroit une émouvante cérémonie se déroula, à laquelle assistaient le gouverneur général, le préfet, le maire d'Alger, M.Boutilly directeur des forets et diverses autres personnalités.

     (...) " Vous allez confier à la glèbe algérienne de jeunes arbres issus du sol sacré  de Verdun . Puissent-ils croître sur ce sol avec la même force,la même vigueur que s'ils étaient demeurés dans leur forêt natale afin d'évoquer durant de longues années ,dans l'âme des passants qui défileront l'inscription de cette stèle, le souvenir pieux de l'héroïsme de nos soldats et de leur sacrifice librement consentis." Le gouverneur général termina par ces mots.

 

L'africain...hebdomadaire illustré. N° 107 .Vendredi 1 avril 1932.

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 21:37

     Que non. Le juge d'instruction fit voler la serpette par un indigène qui avait été envoyé dans la demeure de M.Hugon, tandis que ce dernier, régulièrement convoqué, était dans le cabinet du juge de paix de Tablat.

     La serpette portait des traces rougeâtres .

   On déterra le cadavre du fonctionnaire assassiné et l'on constata que les bords de la serpette s'adaptaient exactement aux blessures que portaient la tête et la nuque.

     M.Hugon fut inquiété et emprisonné pendant un an. Mais Parroches n'osa pas faire figurer officiellement la serpette dans l'affaire .C'était un objet volé et non un objet légalement saisi.

     Vous voyez de là les protestations des avocats si on avait étalé sur la table des pièces à conviction une serpette volée par un arabe avec la complicité du magistrat instructeur.

     Faute de preuve, Hugon -dont le nom revient encore à toutes les lignes de l'acte d'accusation- bénéficia de la part de la Chambre des mises en accusation, d'une ordonnance de non lieu qui navra M.Parroches.

     C'était à leur sujet que fut soulevé l'incident appelé,affirme-t-on, à prendre des proportions plus graves encore.

       Les trois avocats, auteur de cet incident,sont: M° Ladmiral, la bête noire de l'administration;M° Paul Tedeschi, le bout-en-train du parti Jeune avocat;et M° Foissin, peu accoutumé aux protestations bruyantes.

   Il parait à peu près certain -on le dit,du moins- que trois des indigènes,membres de la Cour criminelle, n'ont été cités comme témoins par la défense que pour amener precisément le renvoi de l'affaire à une autre session.

      Il n'y aurait à cela rien d'étonnant. Les assesseurs musulmans appelés à statuer sur le cas des inculpés de l'assassinat d'Aumale étaient : le  khodj de la commune mixte d'Aumale; l'aoune de la justice de paix d'Aumale; un notable de Birabalou,commune voisine de Tablat; et un quatrième indigène de la région.

      Il se peut très bien que cette malheureuse composition soit le fait du seul hasard. Mais il n'en était pas moins dangereux pour les indigènes de se faire juger par ses coreligionaires,fonctionnaires à Tablat même ou dans les environs.

     On reproche -et non sans raison- à l'administration de ne prendre que des fonctionnaires comme assesseurs-jurés musulmans des Cours criminelles.On désirerait que son choix se portât plutôt  sur des notables indigènes lettrés habitant les grandes villes.

       Et de fait, l'administration au lieu de faire  appel à ses khodjas, ses aounes,ses cadis,ses bach-adel,etc.,etc.,pour rendre la justice,agirait plus sagement en désignant des indigènes indépendants,capables d'apprécier une cause sans subir une influencefacile, bonne ou mauvaise.

         L'Affaire de Tablat reviendra dans trois mois . En même temps sera plaidé le procès des Cours criminelles.

         Et le mot pour rire sera donné par M.Parroches,juge d'instruction,qui,poue être logique avec lui-même,sera contraint de déclarer à ses chefs qu'ils se trompent et que pour lui le seul,le vrai coupable,c'est toujours M.Hugon.

            Décidément,nous n'avons pas encore atteint l'idéal,en Algérie en matière de justice...        ( suite et fin ).

   L'administrateur -gérant: P.POMES.


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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 15:35

   Les avocats n'aiment pas les Cours Criminelles. Pour la raison bien simple qu'il est impossible de plaider efficacement devant cette cour. Une plaidoirie à la cour criminelle,c'est à peu près comme une messe dans un milieu de libres-penseurs. L'effet produit est le même.

   Par contre ,pour l'administration la cour criminelle est l'institution rêvée ,idéale. Pensez-donc ! Elle se compose de trois magistrats de carrière qui n'ont guère intérêt à refuser à l'administration les faveurs qu'elle peut leur demander; de quatre jurés européens; et de quatre jurés musulmans,généralement des fonctionnaires soucieux de jouer auprès des juges de la cour criminelle le rôle facile des béni-oui-oui dévoués et complaisants.

    L'indigène qui est déféré devant la cour criminelle a ,grâce à la composition de cette juridiction ,autant de chance de retrouver sa liberté qu'en a un merlan dont la queue est déjà dans la bouche de recouvrer la vie.

 

      L'affaire de Tablat a merveilleusement servi leur projet.

    L'instruction de cette cause presque célèbre a été menée de façon plutôt bizarre.

     Après que les agents de la sûreté, déguisés en marchands de dentelles et en courtiers de bijouterie, avaient parcouru la région de Tablat, les soupçons du juge d'instruction ,M.Parroches,se portèrent sur un colon, M.Hugon. Plus de doute dans l'esprit du magistrat: le coupable ,c'était inévitablement M.Hugon.

      Il fallait une preuve pour étayer cette conviction.Car vous n'ignorez pas que souvent les juges d'instruction commencent par avoir la certitude de la culpabilité de quelqu'un et que par la suite seulement ils cherchent quelques preuves ou semblant de preuves pour corroborer leur opinion.

      La victime avait été tuée au moyen d'un instrument tranchant. On avait signalé à M.Parroches,que,dans la cave de M.Hugon,se trouvait une serpette.*

         - Une serpette?  pensa le magistrat.Je tiens la pièce à conviction.

         Et aussitôt,pensez-vous,M.Parroches fit saisir la serpette.

         Que non.

 

 

 

(*) outil de jardinage ressemblant à uncouteau (ou canif) dont la lame est recourbée avec manche  court en bois.

 La vie algerienne 24/12/1907.

(à suivre)


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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 16:12

 Le Temps ( Paris). 14/03/1892 / n° 11255.

 Affaires coloniales- Algérie -

 

  On mande d'Alger,12 mars, à l'agence Havas,  un journal du soir annonce l'arrestation de s satouani Ben Mahieddin, Caïd de Tablat, pour détention de nombreux fusils, pistolets et sabres.

  Tablat est une commune mixte de l'arrondissement d'Alger, située sur la route d'Aumale à 71 kilomètres d'Alger. Elle comprend 35.000 habitants presque tous indigènes, répartis en 10 douars,dont le principal, qui porte le nom de la commune, compte 5.000 indigènes.Un autre douar,celui de Tourtasine, possède une grande zaouia dirigée par un marabout du nom de Si Ali ben Mahieddin le frère du Caïd de Tablat.

  Cette zaouia dépend de la grande confrérie religieuse des rahmanya, si répandue dans les provinces d'Alger et de Constantine: sur 54.400 Khouan ou affiliés à des ordres religieux réunis de la province d'Alger,il y a plus de 36.000 rahmanya.

  L'ordre des rahmanya a été fondé au siècle dernier,par un kabyle du Djurdjura nommé Si Mohamed ben Abderahman,et une partie de ses adhérents a considérablement contribué à developper l'insurection de 1871. Depuis ce temps,les zaouia des rahmanya sont l'objet d'une surveillance attentive des autorités françaises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 20:34

1865- Tablat,hameau,population européenne :60

1873- Circonsciption cantonale de Tablat,chef lieu .point stratégique (39 KM  S/E de l'Arba et à 48 KM  N  d'Aumale.Brigade de gendarmerie.Village projeté.Population européens et israélites naturalisés français:40

1880- Commune mixte.Superficie 150.525 Ha 9ares.Population européenne:98

Administration départementale:   administrateur:Rayaal de Tissonière Victorin

                                                            - 1er adjoint       :Renoux Georges

                                                             -2eme adjoint  : De Bosgelin Hubert

 Administration communale      :   secrétaire de mairie: Fidelle Camille

                                                             expéditionnaire :Flavigny Eloi

                                                             garde champêtre: Minoille Jean-Baptiste

                                                              receveur des contributions diverses:De Puyguyon Arthur

                                                              porteur de contraintes                 :Fischer Claude

                                                               instruction publique  :Bodin,instituteur

                                                               gendarmerie     :  -Dichtel,brigadier, chef de brigade

                                                                                                - 4 gendarmes français

                                                                                                - 2 gendarmes indigènes

                                                          force supplétive à la disposition de l'administration : Mohamed ben larbi ben Sally,spahis de 1ere classe,chef de détachement.                         

                                                                                                - 3 spahis indigènes.

 Village de Tablat  -   600 Ha de colonisation: 12 concessions de 24 Ha et 18 lots industriels

                                  -  20.000  eucalyptus âgés de 3 ans entourent le village.

                                      défense : un réduit fortifié

                                       2 auberges,l'une tenue par la veuve Vidal et l'autre par M .Basile

                                  -    café national :  veuve Prunier

                                  -     café cadet      : Palmade

                                   -     2 épiceries

                                   -     1 boulangerie

                                   -légumes frais,fruits ,eau d'irrigation en abondance.

                               1880-                      Annuaire Général de l'Algérie (GOUILLON).

 

                                  -      

 

 

 

 

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